Le Conseil National de la Communication (CNC) a organisé ce mardi 8 novembre 2022 dans la salle de conférences du CEPCA à Yaoundé, un séminaire atelier à l’effet de renforcer les capacités des communicateurs confessionnels.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ses missions statutaires se rapportant notamment au maintien de la paix sociale, de l’unité et de l’intégration nationales dans tous les médias, le Conseil National de la Communication (CNC) sous la houlette de son Président, Joseph Chebongkeng Kalabubsu a convié les communicateurs confessionnels à un séminaire atelier de renforcement des capacités dans la salle de conférences du CEPCA, à Yaoundé. Ces échanges, qui ont connu la participation de plusieurs obédiences religieuses, se sont articulés autour du thème « le rôle de la communication confessionnelle dans la promotion de la paix en temps de crise ».

Au menu des travaux, une série d’exposés et des partages d’expériences sur des thèmes tels que : « L’Eglise vecteur de paix et de cohésion sociale » par le Rev. Libom Li Likeng, « la justice comme élément central pour la promotion de la paix » par Father TATAH, « la communication de crise » par Dr. Samson Websi, « La lutte contre les dérives médiatiques dans les réseaux sociaux : Comment combattre le discours de haine et la désinformation » par Dr. Baba Wame, « Conférence de rédaction : Quand, comment et Pourquoi ? » par le Président du CNC.

Ces différentes présentations ont donné l’occasion aux participants de polariser de manière générale leur attention sur les stéréotypes facteurs de fragmentation du tissu social, mais également d’amorcer un plaidoyer en faveur d’une société de redistribution cohérente et équitable des ressources. Les panélistes ont de ce fait insisté sur la place centrale de l’Homme dans le maintien de la paix sociale, l’importance du dialogue interreligieux, de la bonne gouvernance, du vivre ensemble, du rôle médiateur du communicateur en temps de crise, de l’éducation des masses pour l’intérêt général de notre pays.

Au terme des échanges, les participants ont souhaité la multiplication de tels cadres de réflexion permettant d’outiller les communicateurs confessionnels en vue de la cohésion sociale au Cameroun.